I speak English very well.. I didn't learn it from a book !

(Spécial dédicace à Fawlty Towers pour le titre !)

J'ai beau avoir eu de bons profs, ils (enfin surtout elles d'ailleurs) étaient obligées de suivre les programmes de langue, et donc ce n'est pas en France que j'ai choppé mon merveilleux "British accent".
Ce qui est amusant, c'est qu'à chaque expérience à l'étranger, j'ai amélioré mon anglais, d'une manière différente à chaque fois...

- En Angleterre : j'ai appris à comprendre l'anglais British tel qu'il est parlé au quotidien (et pas tel qu'utilisé par Tony Blair dans un discours - mon document oral du bac d'histoire géo en anglais), et j'ai appris à le parler, avec une grande progression en vocabulaire culinaire. 

- En Chine: j'ai appris à comprendre d'autres accents : américains et australiens notamment, que je ne comprenais guère auparavant. 

- En Birmanie: je progresse - enfin - à l'écrit ! Je désespérais un peu. Mon vocabulaire formel et professionnel s'enrichit, je ne confonds plus certains mots, et je maîtrise des orthographes qui provoquaient systématiquement des interrogations auparavant. Et, of course, j'augmente mon vocabulaire de Surf, collègues australiens oblige ! xD

Moralité : il faut voyager ! :-D

Kindle, mon amour

Juste avant de partir, Romain m'a offert un livre électronique, la Kindle d'Amazon, pour éviter de transporter 10 kg de livres jusqu'ici !

Vous connaissez mon amour pour les vrais livres, ceux en papier dans lesquels on laisse des miettes et des tâches de chocolat, alors je ne vais pas revenir sur tous ces petits plaisirs perdus avec le livre électronique, et je vais plutôt vous parler de ses avantages !

1) Ben effectivement, on transporte des tas de bouquins pour un poids et un encombrement inférieur à celui d'un livre de poche !

2) L'éclairage intégré. Et ouais, moi j'ai une version de luxe, la Kindle Paper White, qui a un éclairage intégré réglable. Je l'utilise assez peu, je préfère avoir une source de lumière extérieure, mais par exemple, dans l'avion, quand ils ont décrété qu'il fallait dormir mais que le sommeil vous fuit, c'est génial de pouvoir lire discrètement ! (et les lampes individualisées ? Honnêtement, elles sont là pour faire joli. Quand j'ai voulu l'allumer dans le Paris - New York - pas de Kindle à l'époque- je me suis faite fusiller du regard et je l'ai vite éteinte, passant ainsi de longues heures à ... Attendre dans le noir !).

3) Le système pour "tourner les pages". Il suffit de toucher la page très légèrement et on passe à la page suivante. Si on touche une certaine zone ça revient à la page suivante. Si on touche le haut de l'écran on a le menu. Simple, efficace, et j'apprécie de n'avoir besoin que d'un doigt pour le faire ! Qui ne s'est jamais retrouvé à coincer le livre sous son menton ou sous son coude pour pouvoir tourner la page parce que l'autre main est inaccessible ou qu'on est dans une position acrobatique-mais-confortable ?

4) Des livres gratuits. La plupart des classiques sont libres de droit et donc téléchargeables gratuitement. C'était l'occasion qui me manquait pour m'y mettre ! Pour l'instant j'ai lu:
- Le monde perdu, les exploits du Pr. Challenger
- Moby Dick
- L'appel de la forêt
- Et j'ai commencé l'Île au trésor.

5) La facilité de téléchargement ! En un click c'est fait, et le livre arrive sur la Kindle avant même que l'e-mail de confirmation n'arrive sur ma boîte de réception !

6) J'ai eu avec ma Kindle un bel étui en cuir rouge, elle est beeeeeelle ! Et ça permet de protéger l'écran.

7) Toutes les petites fonctionnalités qui rendent la lecture agréable: choix de la police et de sa taille, accès à un dictionnaire juste en appuyant sur le mot... Pratique !

Moralité: très agréable à utiliser et vraiment pratique pour voyager ! Si vous avez des recommandations de classiques à lire, n'hésitez pas ! :)

Vacances !

Voilà, c’est confirmé, je serai en Thaïlande du 18 au 28 Octobre en très bonne compagnie, ce qui me permettra aussi d’obtenir un nouveau visa en rentrant à Yangon (le visa business-on-arrival qui est le mien ne durant que 70 jours). A priori en rentrant je m’installerai chez Paul et Marie-Caroline.


Il est maintenant possible (depuis quelques semaines seulement) de passer la frontière Myanmar – Thaïlande sans passer par les airs (pas l’inverse en revanche, à moins d’avoir déjà un visa birman). Mais vu les temps de trajet, je pense que je prendrai l’avion : par aller de Yangon à Dawei, la ville birmane à peu près au niveau de Bangkok, il y a déjà 24h de bus ou de train… 

Weekend, yaourts et lampe frontale

Ce weekend fut à la fois très bien et pas très bien - mais surtout très bien quand même.

Commençons avec la partie pas très bien. Quand l'électricité s'est coupée vendredi soir vers 21h, me laissant finir mes abdos dans le noir, et rapidement sans musique (durée de vie de l'ordinateur non branché : 15 minutes !), je me suis dit que vu l'heure, j'allais me doucher, me coucher et que ça reviendrait dans la nuit. J'ai même laissé les interrupteurs de ma chambre "fermés" en me disant "comme ça, quand l’électricité reviendra, ça me réveillera et je serai contente." Je n'ai pas cessé de me réveiller cette nuit là, mais toujours dans le noir. Quand le lendemain matin l'électricité n'était pas revenue, j'ai trouvé ça louche. Quand, à 14h, à mon retour du centre ville, c'était toujours le désert dans les prises, j'ai compris que ça ne reviendrait pas. Un lien avec la facture l'électricité à échéance du jour que j'ai remise à Care ? Probablement. Et quand, à 18h, j'ai dû visser la lampe frontale à ma tête, j'ai compris que la soirée allait être un brin longuette. Bon, cela m'a au moins permis de lire plein de trucs dans le routard et de bien avancer dans mon roman (Mody Dick depuis quelques semaines déjà). 

Vivre sans lumière, sans musique, sans frigo, sans micro-onde, et sans ordinateur, ça va bien 5 minutes ! J'espère régler le problème au plus vite ! (sachant, de plus, que mon appart est assez sombre, même en plein jour j'allume la lumière dans la cuisine et la chambre. La salle de bain est quant à elle complètement dans le noir en permanence !). 

La partie très bien maintenant. Samedi, j'achète une corde à sauter, nouveau moyen de faire de l'exercice (pas question de se mettre à courir dehors pour moi !). Ne rigolez pas, ça me réjouit vraiment. Et ensuite, je vais dans un endroit trouvé dans le routard la veille... Un petit restaurant spécialisé dans les yaourts ! Ces yaourts adorés, autrefois quotidiens et qui me manquent tant ! Sur la carte, des yaourts avec ou sans fruits, mais aussi des jus de fruits, salades de fruits, des toasts, et quelques plats de riz et de nouilles. Ce n'est pas donné mais ça va. Je jette mon dévolu sur un yaourt avec de la banane pour 1300 Kyats. Je vois le serveur couper la banane en morceaux, se diriger vers le fond du restaurant... Et il revient pour poser devant moi une pinte de yaourt. Oui, oui, une choppe de bière taille pinte, presque remplie de yaourt ! Et, sur la table, une mini-carafe d'un liquide jaune sucré. J'ai savouré mon yaourt, en regardant par l'ouverture le ballet des parapluies colorés sur le trottoir. Le yaourt était délicieux, juste acide comme il faut, la banane mûre à point et très goûteuse, le sucre parfaitement dosé puisque dosé par moi-même.  Moralité : je reviendrai ! En plus, complété par un pancake acheté dans la rue, ça m'a servi de déjeuner tant c'était copieux !

Et dimanche, j'étais invitée chez Paul et Marie-Caroline, en même temps qu'une famille de français qui habitent tout près de chez moi. Au menu: long déjeuner sur la terrasse, avec asperges, poulet, fromages et gâteau de semoule à la confiture de cassis, Miam ! J'ai d'ailleurs appris une technique simple et fort bonne pour faire cuire du riz, qui supporte un oubli dans la casserole de 10 minutes sans être trop cuit ! Marie Caroline m'a aussi montré ma probable future chambre : la grande dépendance dans la cour, qui sert d'atelier de céramique, sera séparée en deux pour aménager un coin chambre, avec une salle de bain toute neuve attenante ! Et je suis repartie avec un yaourt à la framboise dans mon sac après avoir mentionné mon manque de produits laitiers et mon expérience de la veille ! (Oui, je me fais complètement dorloter dans cette maison, et au milieu d'un week end sans électricité ça fait du bien ! :p )


Mauvais point pour le routard !

Dans la dernière édition du Guide du routard sur la Birmanie, on peut lire après l'explication sur les chiffres "comme ça vous pourrez indiquer votre âge en birman, on vous posera souvent la question. L'âge taraude vraiment les birmans, on ne sait pas pourquoi". 

Il suffit de discuter un tout petit peu avec un autochtone pour comprendre qu'en birman, on ne s'adresse pas de la même manière à une personne selon son âge (par rapport au nôtre), car on doit le respect aux anciens, et par extension à toute personne plus âgée que nous. Connaître l'âge de son interlocuteur est donc absolument essentiel et va déterminer les termes employés par la suite ! C'était si difficile à avoir, comme information ?

Aujourd'hui jeudi 19 Septembre

Quand je suis rentrée du travail hier soir, pas d'électricité

Il y a dans le salon une lampe spéciale qui s'allume dès que le courant s'éteint, malheureusement sa durée d'utilisation est limitée à environ une heure et elle s'allume automatiquement, ce qui fait que quand je suis rentrée, elle était allumée, mais elle s'est coupée 5 minutes plus tard...

De 19h à 21h, j'ai donc fait la vaisselle à la lampe frontale, lu à la lampe frontale... Qui a dit qu'il fallait sortir de chez soi pour faire du camping ?

Bon, le merveilleux dans tout ça, c'est mon cri de joie et mon petit bond en l'air depuis le canapé quand le courant s'est rétabli ! 

(bon par contre ensuite ma télé est décédée en faisant de drôles de bruits de mini-explosion ! On ne peut pas tout avoir !)

Histoires birmanes - Pasteur et adoption

Lors du déjeuner aujourd'hui, Mi Mi et moi avons discuté de mariage gay, d'adoption, et elle en est venue à me raconter que les pasteurs adoptent souvent des enfants ici (Mi Mi est chrétienne). J'ai pu entendre une histoire assez étonnante (pour moi !) en détails... Je l'écris vite avant de l'oublier !

Une jeune femme était enceinte d'un militaire (qui n'était pas son mari). La mère (ou la belle mère ? Je n'ai pas tout compris !) de cette jeune femme a déclaré ne pas vouloir de l'enfant, aussi, quand l'enfant est né, il a été emmené au temple, avec tous les papiers nécessaires, et la famille a déclaré "Qui veut adopter cet enfant ?". Les gens étaient un peu interloqués. Le pasteur avait deux petites filles, qui ont dit "Papa on peut l'avoir ! On veut ce petit frère !". Et le pasteur de répondre "Euuuh demandez à votre mère quand même !". La mère était d'accord. On a fait examiner l'enfant par un médecin, on a fait venir un avocat, et hop ! L'enfant venait d'être adopté par la famille du pasteur. Si la vieille a déclaré "ne dites jamais à ce garçon qu'il est de ma famille, j'en veux pas !", le pasteur a néanmoins dit à la jeune femme qu'elle pouvait venir voir l'enfant quand elle le désirait.

Les années ont passé, la jeune femme rendait visite à son enfant quelques fois par an. Lorsque le petit garçon  a eu 5 ans, elle a multiplié ses visites, à tel point que l'une des filles du pasteur a craint qu'elle ne l'enlève, ne veuille le récupérer. Elle a fait des cauchemars, a parlé de son frère dans son sommeil, et a angoissé chaque matin en partant à l'école. Le pasteur dit alors à sa femme: "la prochaine fois qu'elle vient, dis lui qu'elle ne peut plus venir, donne lui ce qu'elle veut, donne lui de l'argent si elle en réclame, mais qu'elle ne vienne plus, surtout qu'elle est en train de refaire sa vie, de se remarier." 

Le petit garçon a été informé qu'il était adopté, que sa mère (biologique) l'aimait mais qu'elle avait refait sa vie. Il s'est exclamé "mais je ressemble à Maman!", ce qui est plutôt amusant car le petit garçon avait la peau foncée alors que sa famille avait la peau claire. 

Le petit garçon est maintenant un adolescent et tout se passe bien.

Si la famille du pasteur a tenu à lui dire la vérité, c'est à cause d'un autre événement survenu peu auparavant dans la communauté : un autre pasteur avait adopté un enfant, mais a attendu que celui ci soit à l'université pour lui dire qu'il avait été adopté. Son fils ne lui a plus adressé la parole depuis. 

Mi Mi me racontait aussi comme son oncle avait adopté un enfant : il avait des amis dans une situation difficile (la femme souffrait de dépression et la situation professionnelle de l'homme était chaotique) qui avaient eu un enfant (ils en avaient déjà d'autres), et comme l'oncle de Mi Mi ne pouvait pas avoir d'enfant, il lui ont proposé d'adopter cette petite fille qu'ils venaient d'avoir. Elle a donc grandi en voyant régulièrement ses parents biologiques, sans jamais être très proches d'eux.

Je ne sais pas pour vous, mais je trouve ces histoires assez surprenantes ! 

PS : J'ai lu beaucoup d'articles qui parlaient de la façon dont on devrait nommer les "parents biologiques": parents quand même ou simples géniteurs ? Nous manque-t-il un mot pour le désigner ? Je n'ai pas encore tranché, alors désolée s'il y a des maladresses dans les expressions utilisées !

Habitudes birmanes : le bétel

De nombreux birmans chiquent du bétel, et on trouve partout le long des routes des petits étals qui en vendent. Les chiques sont préparées à la demande au moment de la vente, puis conservées dans un petit sachet en plastique.

Dans une feuille de bétel, on dépose de la chaux, de le noix d'arak (ou arec) broyée, et parfois du tabac. On enroule la feuille et voilà ! 

Chiquer du bétel a des effets antiseptiques et coupe-faim. Cela fait aussi produire beaucoup de salive rouge que les gens crachent partout. Y a intérêt à regarder où on met les pieds ! 

Les gens qui chiquent du bétel ont donc les dents et les lèvres toutes rouges, ce qui n'est pas sans rappeler les effets de la surelle dans le Trône de Fer ! Ces gens ont aussi souvent les dents abîmées à cause de la chaux.

Ceux qui ne chiquent pas fument des cigarettes ou des cheroots, des petits cigares birmans. 



Étal d'un vendeur de bétel.



Les feuilles de bétel (souvent conservées dans de l'eau pour rester fraîches). 

Mingalaba... Ou pas.

Hier, en discutant avec ma collègue Swe Swe, j'ai appris que le birman, c'est un peu comme le français : l'oral et l'écrit sont très différents, là où deux syllabes suffisent à l'oral, on en met 7 ou 8 à l'écrit ! 

J'ai appris aussi que "Minagalaba" est en fait surtout utilisé... Par les étrangers ! Les birmans, eux, l'utilisent rarement, uniquement dans quelques situations assez formelles. Mais pas question de dire "mingalaba" en rentrant dans un restaurant ou dans une boutique, ou en arrivant au travail le matin ! D'ailleurs, quand les étrangers font ça, les birmans ne savent pas quoi répondre ! 

Ici, en guise de bonjour, c'est le sourire qui prime, c'est pas mal non ? :)

D'ailleurs, on ne demande pas non plus le lundi matin "alors, comment s'est passé ton week end ?", a fortiori à une femme, car elles font toutes la même chose le weekend : aller au marché, faire le ménage, tout préparer pour la semaine à venir !

Aujourd'hui jeudi 12 septembre

Plusieurs de mes collègues ont estimé mon âge à "20 ans, ou moins" et ma collègue Mi Mi a mis mon aspect "jeune" sur le compte de ma bonne hygiène de vie. 

Et toc ! : p

(pour ceux qui n'auraient pas compris, on me donne souvent plus que mon âge, on croit que Virginie est ma petite soeur, etc...)

Habitudes birmanes : le miam

Cet article sera sûrement complété par d'autres au fil du temps, mais voici déjà ce que j'ai  appris sur les habitudes des birmans en terme d'alimentation.

Pour le petit déjeuner : on mange une soupe de nouille ou bien des fritures variées (beignets, samoussas, ou des genre de churros).

Pour le déjeuner : les gens qui travaillent dans des bureaux emportent presque tous leurs déjeuners dans des boîtes, du coup on en trouve une grande variété qui sont très bien conçues.

 Le repas se compose en général de riz, de viande (ou poisson) et de légumes, conservés dans 3 boites différentes. Les boites sont transportées dans des petits paniers, souvent en plastique, parfois en rotin. On utilise assez peu de baguettes mais plutôt une cuillère et une fourchette. Cependant, leur utilisation est un peu contraire à la notre : on se sert de la fourchette pour prendre la viande ou les légumes et en mettre un peu dans la boîte qui contient le riz, et on mange avec la cuillère ! Je suis assez impressionnée par la quantité de riz que mangent les gens, c'est vraiment la nourriture principale.
Autre particularité : malgré la présence d'un micro-ondes, personne ne réchauffe son déjeuner, on mange tiède. Bon, ça évite de faire la queue 10mn comme j'ai pu voir à ACF !

Le poisson et les crevettes sont très courants, avoir de la viande n'empêche pas d'avoir des crevettes séchées dans les légumes ! D'ailleurs la notion de "légumes" est assez relative : j'ai déjà vu des chips en accompagnement du riz et de la viande ! Sauf qu'ici les chips sont souvent faites maisons, et même celles qu'on trouve dans le commerce sont majoritairement faites de manière artisanale. Elles sont beaucoup moins salées que nos chips industrielles, plus gonflées et on une forme marrante : elles doivent être coupées avec une version patate du pèle-pommes, ce qui fait qu'elle sont en accordéons !

Parmi les trucs délicieux que j'ai déjà mangé : du très bon poisson; un mélange de différentes noix et graines (dont des cacahuètes et du sésame) frits que l'on mange en même temps que le reste; ce même mélange avec des bouts de gingembre, des crevettes séchées et des tomates fraiches ("ginger salad"); des salades de nouilles avec des légumes et du tofu; des petites galettes frites qu'on saupoudre du sucre; de la soupe de potiron avec des morceaux très très fondant;, des soupes ou sauces avec un genre de pois chiche/lentilles pas identifié précisément... Miam miam ! 

Il y a des milliards de restaurants, absolument partout. Tous n'ont pas de vrais locaux; la plupart consistent en une "cuisine" abritée sous une bâche et des tables et tabourets en plastique... Taille enfant ! 
On peut aussi acheter "à emporter" à peu près partout, dans ce cas la nourriture est parfois mise dans des boîtes mais plus souvent dans des petits sacs plastique, y compris la soupe ! 

Je vous tiendrai informés de toutes les bonnes choses que je mange ici ! ;)

Pagode Shwedagon en photos

Voici donc les photos de la Pagode Shwedagon, la plus grande du Yangon, que j'ai visitée à mon arrivée.







Des offrandes


Gobelets mis à disposition 


 
 Y a du monde, mais y a de la place !




Aujourd'hui lundi 9 setptembre

En allant au travail, j'ai vu deux nonnes dans leurs robes rose layette (jusque là, rien d'inhabituel), elles étaient suivies par une dizaine de mini-nonnes qui avaient relevé leurs robes jusqu'à la taille,dévoilant ainsi la jupe rouge en dessous... Ce groupe de petites filles était adorable ! 

Week end

Ce quatrième week-end birman (et oui, déjà !) fut riche en expérience... Et en soleil, pour une fois !

Samedi, pour aller me promener en centre-ville comme je fais tous les week end, j'ai décidé... De prendre le bus ! ça ne sonne pas si terrible, dis comme ça, et pourtant...

Quand on cherche des infos sur les bus de Yangon sur internet, on tombe systématiquement sur la même phrase "y en  a plein, c'est pas cher, mais c'est très compliqué car c'est tout en birman, donc, prenez le taxi". Euh, ouiiii mais comment dire, le taxi même pas cher ça reste 300 fois plus cher que le bus, et puis, ça peut être une expérience sympa !

Jusqu'ici je marchais pour aller en centre ville, mais, s'il n'y a que 5 kilomètres environ, ce n'est pas très agréable, parce que 

1) il fait chaud !

 2) les trottoirs sont parfois fourbes (même quand il sont en bon état ils peuvent être glissants)

 3) le plus simple est de prendre les "grands axes", donc ça revient à marcher une heure au bord d'une 2x3 voies... Pas très agréable ! et enfin...

 4) se faire klaxonner toutes les 30 secondes par des taxis qui me croient une occidentale en perdition parce que j'ai décidé de MARCHER, ça commence sérieusement à me taper sur les nerfs (toutes les 30 secondes pendant 1 heure, ça fait beaucoup beaucoup dans les tympans !). 

 Résultat de tout ça : quand j'arrive en centre ville, je suis fatiguée physiquement et psychologiquement, alors je me balade un peu mais pas très profondément dans la ville, j'achète à manger pour la semaine, et je saute dans un taxi pour rentrer (oui, je m'offre ce luxe pour le retour, surtout s'il pleut !).

Alors bon, n'ayant trouvé aucune information, je suis partie en me disant qu'il y aurait bien quelqu'un qui parlerait trois mots d'anglais et qui pourrait m'aider... Je marche au bord de la route, je vois un bus arrêté à un gros carrefour, je demande à la personne devant la porte "down town ?", il me fait signe que oui, je monte, et voilà ! 

Il y a toujours un employé à la porte arrière du bus, chargé d'aider les gens à descendre et à monter, car tout se fait au pas de course, parfois même alors que le bus roule ! Ensuite, il passe pour récupérer l'argent. J'ai eu de la chance, le bus a emprunté une route que je connaissais bien pour l'avoir prise à pieds, et quand j'ai vu qu'on était en centre-ville, je suis descendue ! Bon, certes il faisait très chaud dans le bus et on est parfois restés un peu dans les embouteillages, mais pour 100 kyats (soit 8 centimes d'euro) je ne demande pas mieux !

Le centre ville est plein de vieux bâtiments coloniaux mal entretenus, couverts de mousse et avec des plantes qui poussent un peu partout, c'est plein de charme ! Je prendrai des photos la prochaine fois ! 

Dimanche, j'ai retrouvé Paul et Marie-Caroline (et un de leurs amis), nous sommes allés visiter une Pagode dont j'ai oublié le nom mais qui était très belle. Particularité : son stûpa (le gros truc doré en forme de cloche au milieu) est creux et on peut donc y rentrer, admirer les murs tout dorés, les cadeaux des pèlerins et.... Un cheveu de Bouddha !  

Autour du Stûpa, il y a des autels où on vient faire des offrandes (fleurs et fruits) et arroser une petite statue de bouddha avec des verres d'eau. Chaque autel correspond à un jour de la semaine, il faut arroser celui qui correspond au jour de notre naissance. Chaque jour est associé à un animal, il faut aussi arroser sa petite statue. Grâce au smartphone de Paul on a trouvé que j'étais née un mardi, j'ai donc pu aller arroser Bouddha et mon animal (un genre de lion ?), même si j'avais plutôt envie de verser les petits gobelets d'eau sur ma propre tête ! 

Il y avait ensuite un bassin avec des tortues qu'on pouvait nourrir après avoir acheté une assiette de feuilles/pop corn/ biscuits apéro, et un assez grand bouddha assis. 

Nous sommes ensuite retourné au restaurant au bord de l'eau de la dernière fois et nous avons mangé des crevettes panées et frites très miam miam ! Et puis ils m'ont ramenée dans mon palace du Pearl Condominium, puisque Dean rentrait ce même dimanche ! (et du coup je n'ai pas eu besoin de porter mes nombreux sacs de l'un à l'autre ! Héhé !)



Habitudes birmanes : le thanaka

En arrivant, je me demandais si les femmes portaient toujours, en 2013, du thanaka au quotidien... Et bien, la réponse est oui ! 

Le thanaka, c'est quoi ?

C'est une pâte faite à partir du bois de certains arbres. Vendu en petits rondins (mais parfois en crème ou en poudre maintenant), on râpe le bois sur une pierre spéciale, on touille avec un peu d'eau, et hop ! On obtient un cosmétique bio et local : de quoi faire baver d'envie tous les bobos parisiens ! :p

Le thanaka, à quoi ça sert ?

La pâte ainsi obtenue sert à hydrater la peau, à la protéger du soleil, de la poussière, et à empêcher la transpiration.

Le thanaka, ça s'utilise comment ?

La pâte d'une couleur jaune très pale est étalée sur les joues en deux grands ronds ou carrés, sur l'arrête du nez, parfois aussi sur le front, plus rarement sur les bras. C'est surtout utilisé par les femmes et les petites filles, parfois aussi les tous petits garçons. ça s'estompe au fil de la journée. 

Problème repoussé

Epic news !!

Comme vous le savez, je dois rendre le palace au sultan à la fin du mois de septembre... Et voilà que ma collègue Philippa vient de m'annoncer que comme son mari et elle seront en vacances au mois d'octobre, je pourrai occuper leur appartement pendant trois semaines !!

Youpiiiiiiiiiiiiii ! 

Comme dit Dean, l'engagement humanitaire ne s'arrête pas quand on passe la porte du bureau ! :)

Aujourd'hui mardi 3 Septembre

(cette catégorie va bientôt pouvoir s'appeler " Aujourd'hui j'ai mangé" :p )

Après une réunion, ma collègue Mi Mi m'a rapporté un en-cas distribué lors de ladite réunion (!) : du riz gluant parfumé au lait de coco, avec à l'intérieur un morceau de banane qui n'avait ni le goût ni la consistance de banane, le tout enveloppé dans des feuilles de bananiers (je pense), très souples et très solides, pratique ! C'était très très miam ! 


Aujourd'hui lundi 2 septembre

C'est l'anniversaire du Yéti !! Bon anniversaire !! 

Aujourd'hui dimanche 1er Septembre

Je me suis retrouvé dans une situation assez improbable !


Les musiciens avec qui Paul joue parfois de la trompette donnaient un concert au très prestigieux hôtel The Strand. En arrivant, nous avons pu constater qu’il ne s’agissait nullement d’un concert public, mais d’un événement promotionnel organisé par une marque de cosmétiques française ! Tout le gratin de Yangon était là, en robe de soirée, talons aiguilles et costards, à boire du champagne et à se faire photographier par les nombreux journalistes présents ! La soirée se prolongeait avec un diner… Le tout en musique !


Les amis musiciens de Paul ne se sont pas démontés : ils nous ont installé trois chaises juste derrière d’autres musiciens, un ensemble classique qui jouait aussi. Super place pour écouter ! Comme c’est apparemment souvent le cas en Birmanie, le mélange des genres ne fait pas peur : nous avons eu le Canon de Pachelbel, et trois morceaux plus tard « 21 guns » de Green Day, version classique ! Ensuite il y a eu quelques morceaux de Jazz par les amis de Paul, puis des chansons bien dégoulinantes d’amour par des chanteuses différentes à chaque fois ! Au bout de quatre chansons, on a craqué et discrètement fui… Mais c’était drôle d’être là sur la scène, en tongs et buvant des canettes de café glacé, à observer ce beau monde !